Travailler in situ : l’apport de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale à mes recherches

Le 25 mai dernier, l’auteur Jonathan Livernois a remporté le Prix de la présidence de l’Assemblée nationale du Québec pour son livre Entre deux feux : parlementarisme et lettres au Québec (1763-1936) (Éditions du Boréal, 2021) dans le cadre d’une cérémonie honorant les récipiendaires de la 20e édition des Prix du livre politique. Le Prix de la présidence récompense la qualité, la pertinence et l’originalité d’une œuvre portant sur la politique québécoise. Dans ce billet, l’écrivain et professeur à l’Université Laval commente la réception de cette distinction, dévoile un aperçu du contenu de son ouvrage primé et explique l’apport de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale à ses recherches.

À l’Index! Regards sur la censure littéraire au Québec : lumière sur un pan méconnu de l’histoire parlementaire québécoise

Au Québec, la censure littéraire se manifeste à toutes les époques. Elle touche tous les types d’imprimés et se révèle sous différents aspects en fonction du contexte sociétal qui la crée et la subit simultanément. Présentée à la Bibliothèque depuis le 28 septembre 2021, l’exposition À l’Index! Regards sur la censure littéraire au Québec propose de découvrir des imprimés québécois qui subirent une forme de censure au cours de leur existence. Par l’entremise des collections de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, le public est invité à découvrir un extrait du patrimoine littéraire québécois qui fut frappé d’interdit à différentes époques, ainsi que les modalités d’application des sanctions imposées. Ce faisant, c’est une facette peu connue de l’histoire de la littérature québécoise qui est révélée à travers des ouvrages issus de différents genres littéraires.

Ernest Myrand, historien, romancier et bibliothécaire

Grâce à ses nombreuses publications, Ernest Myrand est une figure reconnue du milieu des lettres de son époque. Pourtant, la vie de l’homme demeure méconnue. Il n’a fait l’objet d’aucune biographie importante et ses écrits n’ont fait l’objet d’aucune étude exhaustive dans l’historiographie récente. Bien qu’il n’existe aucun fonds d’archives au nom d’Ernest Myrand, il est possible de retracer son éparse correspondance qui demeure pour l’instant totalement inexplorée.