En Bref : Le transport collectif interrégional

Au cours des dernières années, les déficits de l’industrie canadienne du transport collectif interrégional ont quintuplé, en raison de la diminution de ses revenus nets de quelque 41 %. Alors qu’il subissait déjà les conséquences de l’augmentation de la motorisation de la population et de l’utilisation des services de covoiturage, ce secteur d’activité économique a été fortement touché par la pandémie de la COVID-19.

Au Québec, les restrictions et la hausse des coûts d’exploitation ont conduit à une hausse des coûts de déplacement et placé les compagnies de transport en situation financière précaire. Ces difficultés financières ont entraîné des répercussions sur quelques régions du Québec, accroissant l’isolement des communautés locales. Au-delà des défis financiers inhérents à l’industrie du transport interurbain, la géographie québécoise appelle au maintien d’infrastructures conséquentes. Il en va non seulement de l’essor économique des régions, mais de leur vitalité sociale et de leur pleine participation au devenir de la collectivité québécoise. À cet égard, le gouvernement du Québec a inscrit, dans le Plan québécois des infrastructures 2023-2033, un investissement de plus de trois milliards de dollars sur dix ans pour la création ou le remplacement d’infrastructures du transport collectif interrégional.

La présente note brosse un portrait du transport collectif interrégional au Québec. Elle montre son rôle comme moteur économique des régions, explore les dynamiques économiques propres à chaque mode de transport, ainsi que la situation de certaines régions clés. Elle présente aussi les récents investissements majeurs et les perspectives à court terme dans ce secteur. La note s’intéresse spécifiquement à trois modes de transport collectif interrégionaux, soit l’autocar, le train et l’avion. Il est à noter que le portrait du transport interrégional en périphérie des grandes agglomérations urbaines est différent et ne sera pas traité dans cette note.

Matière à réflexion : La gestion des matières résiduelles au Québec

Dans le rapport qu’il présentait en 2007, Harvey Mead, premier commissaire au développement durable, décédé le 14 janvier dernier, évaluait pour la première fois l’empreinte écologique du Québec. Si toute l’humanité partageait les habitudes de consommation de la population québécoise, estimait-il, il faudrait trois planètes Terre pour soutenir un tel mode de vie. Bien que plus de quinze années se soient écoulées depuis ce constat, il demeure d’actualité, d’après le Rapport sur l’indice de circularité de l’économie du Québec (2021).

En outre, selon le Bilan 2021 de la gestion des matières résiduelles de RECYC-QUÉBEC, la quantité de matières résiduelles éliminées sur le territoire québécois correspondait annuellement à 716 kg par habitant. Le Québec est encore loin de l’objectif de 525 kg ou moins par habitant d’ici la fin de l’année 2023, fixé dans le cadre du plan d’action 2019-2024 de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles.

Cette fiche Matière à réflexion aborde les concepts de recyclage et de récupération, de modes d’élimination et d’économie circulaire, en plus de donner quelques chiffres sur la composition des déchets éliminés, le coût de la gestion des matières résiduelles et l’offre de collecte de matière organique. Enfin, il est question de récents plans d’action québécois et d’initiatives à l’extérieur du Québec.

Chapitre 2 – Comprendre et prévoir le risque climatique

La 27e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) qui s’achevait le 18 novembre 2022 en Égypte a réuni des chefs d’État du monde entier pour discuter des moyens de faire face à la crise climatique. Les connaissances scientifiques sur le climat terrestre, sur l’effet de l’action humaine dans son évolution et, à l’inverse, sur les conséquences des perturbations climatiques sur nos sociétés, s’affinent constamment. Devant la masse imposante d’information disponible et le flot incessant de nouvelles publications, responsables politiques, citoyennes et citoyens s’y perdent facilement. La Bibliothèque de l’Assemblée nationale propose une série de notes synthétiques expliquant les principaux aspects de ce qui constitue l’un des principaux défis planétaires du XXIe siècle.
Nous tâcherons dans ce deuxième chapitre de la série, offert en deux volets, de comprendre le risque que posent les changements climatiques.

La 42e en bref : bilan des travaux parlementaires de la Commission des transports et de l’environnement

Le 28 août 2022 prenait fin la 42e législature du Parlement québécois. Pour relever l’empreinte laissée par les commissions parlementaires de l’Assemblée nationale au fil des quatre dernières années, le Service de la recherche de la Bibliothèque a préparé une analyse et un bilan des travaux des neuf commissions sectorielles de l’Assemblée. L’une d’elles, la Commission des transports et de l’environnement (CTE), a conduit des travaux sur des pièces législatives et des sujets d’envergure : des transformations touchant l’écosystème du transport de personnes à la lutte contre les changements climatiques, en passant par la préservation du patrimoine naturel. De plus, la Commission s’est saisie d’un mandat d’initiative à l’issue duquel elle a déposé un rapport, et dont les recommandations ont trouvé écho dans des modifications législatives proposées par le gouvernement. Certains des projets de loi qu’elle a étudiés produisent déjà des effets significatifs sur la société québécoise.

Chapitre 1 – Le climat et ses perturbations (5e partie)

La Bibliothèque de l’Assemblée nationale propose une série de notes synthétiques expliquant les principaux aspects des changements climatiques. Le présent article constitue la dernière des cinq parties du premier chapitre. Nous y explorerons les répercussions actuelles et anticipées des changements climatiques sur les aspects physique et biologique de notre environnement.

Chapitre 1 – Le climat et ses perturbations (4e partie)

La Bibliothèque de l’Assemblée nationale propose une série de notes synthétiques expliquant les principaux aspects des changements climatiques. Le présent article constitue la quatrième des cinq parties du premier chapitre. Nous y démystifierons la modélisation climatique afin de présenter brièvement les scénarios d’émissions de GES et les projections climatiques utilisées pour prévoir le climat futur.

Chapitre 1 – Le climat et ses perturbations (3e partie)

La Bibliothèque de l’Assemblée nationale propose une série de notes synthétiques expliquant les principaux aspects des changements climatiques. Le présent article constitue la troisième des cinq parties du premier chapitre. Nous y ferons un tour d’horizon des principaux changements du climat observés à ce jour dans le monde.

Chapitre 1 – Le climat et ses perturbations (2e partie)

La Bibliothèque de l’Assemblée nationale propose une série de notes synthétiques expliquant les principaux aspects des changements climatiques. Le présent article constitue la seconde des cinq parties du premier chapitre. Nous y esquissons un portrait des gaz à effet de serre (GES) présents dans l’atmosphère et y dressons un bilan mondial de leurs émissions.

Chapitre 1 – Le climat et ses perturbations (1re partie)

La Bibliothèque de l’Assemblée nationale propose une série de notes synthétiques expliquant les principaux aspects des changements climatiques. Le présent article constitue la première des cinq parties du premier chapitre. Nous tâcherons d’y définir la notion de climat et de cerner les principaux facteurs, naturels et anthropiques, qui l’influencent.

En bref : l’économie circulaire comme solution aux défis environnementaux du Québec

La mise à l’arrêt brusque de pans entiers de l’économie en raison de la pandémie de COVID-19 a réduit temporairement la pression sur certains écosystèmes en plus de causer un fléchissement des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le sursis risque toutefois d’être bref. Déjà, les plans de relance se préparent, ravivant les inquiétudes sur les conséquences écologiques d’un modèle économique fondé sur la croissance infinie de l’exploitation des ressources naturelles. Aux yeux des groupes écologistes, de chercheurs et d’entrepreneurs, l’occasion est favorable pour rebâtir l’économie sur de nouvelles assises. À cet effet, l’économie circulaire est souvent citée comme l’un des piliers sur lesquels on devrait baser un modèle économique mieux adapté aux défis du XXIe siècle. Des projets concrets, qui ne relèvent pas d’une quelconque utopie écologiste, mais qui au contraire s’accordent aux impératifs de notre époque, témoignent de cet intérêt à concilier environnement et économie.