Matière à réflexion : La proche aidance au Québec

Avec le vieillissement accéléré de la population québécoise, la proportion de personnes proches aidantes de personnes âgées augmentera considérablement au cours des prochaines années. Assurément, le rôle de ces soignants non rémunérés est essentiel, autant pour les proches qu’ils accompagnent que pour la société dans son ensemble. Ils allègent le fardeau du système de santé, et on peut même se demander comment celui-ci tiendrait sans leur contribution invisible. Du point de vue de l’aidant, la relation qu’il développe avec la personne aidée peut certes être gratifiante et enrichissante, mais le temps consacré à ce rôle et à ces responsabilités a souvent des effets négatifs sur sa qualité de vie et sur sa santé.

Cette note d’information brosse un bref portrait de la situation de la proche aidance au Québec. Elle aborde notamment le cadre législatif, les soins dispensés par les aidants, leur importance sociale et économique, la charge qu’ils assument et les mesures de soutien qui leur sont destinées. La note propose enfin un coup d’œil à la législation et aux mesures en place ailleurs au Canada, ainsi qu’en France, en Australie et au Royaume-Uni.

Cinq lectures pour comprendre – Une longue lutte pour la législation de l’avortement au Québec : acquis, obstacles et santé des femmes

L’invalidation de l’arrêt Roe c. Wade (1973) par la Cour suprême des États-Unis le 24 juin 2022 a provoqué une onde de choc aux États-Unis. Cette décision a également suscité de nombreuses réactions à travers le monde, y compris au Canada, où l’avortement est décriminalisé depuis la décision R. c. Morgentaler rendue en 1988 par la Cour suprême. Les enjeux de ce débat sont multiples, comme en témoignent l’histoire de la lutte pour le droit à l’avortement au Québec et les questions soulevées dans l’opinion publique.

Pour comprendre les acquis et les fragilités sur les plans légal, social et en ce qui concerne l’accès aux soins de santé, le Service de la recherche de la Bibliothèque vous propose cinq lectures sur l’histoire de l’avortement au Québec.

Matière à réflexion : l’accès aux soins de psychothérapie au Québec

L’accès aux soins de psychothérapie au Québec est actuellement affecté, comme on l’observe dans plusieurs secteurs, par une pénurie de travailleuses et de travailleurs. Depuis plusieurs années, on remarque également un exode important des psychologues du réseau public vers la pratique privée. Jumelé à la pandémie de COVID-19 qui a exacerbé les problèmes de santé mentale, on assiste depuis quelque temps à ce qui semble être une tempête parfaite.
Cette note Matière à réflexion définit d’abord ce qu’est la psychothérapie et décrit les professionnels à qui le Code des professions en réserve la pratique. Par ailleurs, elle donne quelques chiffres sur les listes d’attente, les délais pour obtenir un service ainsi que la proportion des visites en médecine familiale et en milieu hospitalier pour des problèmes liés à la santé mentale.
Enfin, il est question de récents plans d’action québécois en la matière et de programmes instaurés au Royaume-Uni et en Australie pour accroître l’accessibilité des soins de psychothérapie.

Matière à réflexion – L’isolement social et la solitude des aînés

L’une des répercussions de la pandémie de COVID-19 a été d’aggraver l’isolement social et la solitude des personnes âgées et de rediriger cet enjeu sous les projecteurs de l’actualité et dans les préoccupations de la population. Avec le vieillissement démographique, ce défi collectif demeurera certainement d’actualité dans les prochaines années. En effet, en 2021, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 20,3 % de la population québécoise. Selon l’Institut de la statistique du Québec, cette proportion atteindra 26 % en 2041.

Cette fiche Matière à réflexion fait d’abord la distinction entre les concepts d’isolement social et de solitude des aînés. En plus d’aborder les causes du problème, les groupes à risque et les conséquences d’un isolement prolongé, la note présente plusieurs exemples d’interventions sociales pour répondre à ce défi. Enfin, il est question d’initiatives récentes en la matière, au Québec et ailleurs dans le monde.

La 42e en bref : bilan des travaux parlementaires de la Commission de la santé et des services sociaux

Le 28 août 2022 prenait fin la 42e législature du Parlement québécois. Pour relever l’empreinte laissée par les commissions parlementaires de l’Assemblée nationale au fil des quatre dernières années, le Service de la recherche de la Bibliothèque a préparé une analyse et un bilan des travaux des neuf commissions sectorielles de l’Assemblée. L’une d’elles, la Commission de la santé et des services sociaux (CSSS), a eu un emploi du temps fort chargé, conduisant des travaux sur plusieurs enjeux cruciaux pour le système de santé et de services sociaux du Québec, dont ne voici qu’un aperçu.

Matière à réflexion : la télémédecine

En mars 2020, le gouvernement décrétait des mesures spéciales de confinement pour limiter la propagation de la COVID-19. Pour faciliter les consultations médicales, l’usage de la télémédecine à grande échelle s’est rapidement imposé. Dans le contexte du confinement, la télémédecine représente une solution de continuité pour favoriser l’accès aux soins.
Première lecture propose ici une nouvelle fiche d’information Matière à réflexion, qui brosse un portrait général de la question de la télémédecine et de l’encadrement législatif de cette pratique.

Matière à réflexion : la gestation pour autrui

Entrée en vigueur le 10 novembre 2015, la Loi édictant la Loi favorisant l’accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée a été modifiée par l’adoption, le 10 mars 2021, du projet de loi n° 73, Loi modifiant diverses dispositions en matière de procréation assistée. Or, le recours à la gestation pour autrui pour les parents infertiles demeure hors du cadre légal au Québec. Cette fiche d’information brosse un portrait général de la question de la gestation pour autrui et de l’encadrement législatif de cette pratique.