Au Québec, la censure littéraire se manifeste à toutes les époques. Elle touche tous les types d’imprimés et se révèle sous différents aspects en fonction du contexte sociétal qui la crée et la subit simultanément. Présentée à la Bibliothèque depuis le 28 septembre 2021, l’exposition À l’Index! Regards sur la censure littéraire au Québec propose de découvrir des imprimés québécois qui subirent une forme de censure au cours de leur existence. Par l’entremise des collections de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, le public est invité à découvrir un extrait du patrimoine littéraire québécois qui fut frappé d’interdit à différentes époques, ainsi que les modalités d’application des sanctions imposées. Ce faisant, c’est une facette peu connue de l’histoire de la littérature québécoise qui est révélée à travers des ouvrages issus de différents genres littéraires.
Carolyne Ménard
Service de l’information

Les travaux de l’historien Pierre Hébert ont largement contribué à établir une trame narrative de la censure littéraire dans l’histoire de la province. Par conséquent, l’exposition À l’Index! reprend la chronologie établie par l’auteur, qui se divise en trois périodes distinctes :
- la censure casuelle (1625-1840), où les interdictions littéraires s’appliquent de manière hasardeuse, au cas par cas;
- la censure cléricale (1840-1960), caractérisée par la mainmise de l’Église sur le milieu littéraire;
- la censure judiciaire (1960-2000), où le pouvoir de sanction migre du clergé vers l’État et les tribunaux[1].
Qui plus est, la sélection des documents présentés dans l’exposition est inspirée du contenu des premier et deuxième tomes de l’ouvrage Censure et littérature au Québec de Pierre Hébert.
Si les cas de censure littéraire issus de ces trois périodes chronologiques sont abondamment documentés dans divers ouvrages, l’exposition comprend également une section qui retrace les cas moins connus d’interdits et de sanctions littéraires dans l’histoire de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, et plus largement, dans l’histoire du Parlement provincial. Les documents inclus dans cette section permettent ainsi de constater que l’histoire de la censure littéraire et l’histoire parlementaire se sont croisées à plusieurs reprises depuis le XIXe siècle. En voici quelques exemples.
Députés et imprimés interdits
À travers l’histoire parlementaire du Québec, des députés ont publié des imprimés qui furent l’objet de sanctions de la part des autorités religieuses ou politiques de leur époque.
Par exemple, le député et chef du Parti canadien Pierre-Stanislas Bédard fonde en 1806 le journal Le Canadien, organe de communication du parti politique du même nom. Ce journal milite pour un gouvernement responsable devant l’assemblée élue et dénonce les autorités britanniques, ce qui suscite le mécontentement du gouverneur James Craig. En 1810, Craig ordonne l’arrestation et l’emprisonnement des rédacteurs et la confiscation des presses à imprimer du journal. Ce faisant, l’objectif du gouverneur est aussi de priver le Parti canadien de son principal moyen de communication avant les élections la même année[2]. Sa tactique échoue cependant, puisque le Parti canadien fait élire le plus grand nombre de députés au Parlement en 1810, y compris Pierre-Stanislas Bédard qui se trouve alors en prison[3]. Malgré les sanctions vécues, le journal Le Canadien renaît à de multiples reprises au cours du XIXe siècle, notamment sous la direction de Laurent Bédard, neveu de Pierre-Stanislas Bédard, en 1817, et sous la direction d’Étienne Parent en 1831, deux ans avant qu’il devienne responsable de la Bibliothèque de la Législature[4].

Collection de la Bibliothèque de
l’Assemblée nationale du Québec.

Artiste : Pascale Archambault.
Collection de l’Assemblée nationale
Laurent-Olivier David, député libéral dans Montréal-Est de 1886 à 1890, publie également un essai qui fut la cible de violentes représailles en 1896. Intitulée Le clergé canadien, sa vision, son œuvre, sa brochure critique l’ingérence du clergé dans les élections fédérales de 1896 et la prise de position de l’Église sur la question des écoles francophones au Manitoba. Après la diffusion de cinquante exemplaires à Rome, la Sacrée Congrégation de l’Inquisition, au Vatican, décide d’inscrire l’œuvre à l’Index le 18 décembre 1896[5]. Du côté du Québec, l’abbé Dominique-Ceslas Gonthier publie la même année l’essai Un manifeste libéral qui s’en prend directement à David et à son ouvrage. Le clergé attaque également le journal L’Électeur qui a publié la brochure de David dans ses pages. L’Électeur se voit forcé de fermer ses portes, mais renaît le 28 décembre 1896 sous le nom du journal Le Soleil[6].

Collection des brochures canadiennes, Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.

Collection des brochures canadiennes, Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.
Député de Montréal-Saint-Louis de 1904 à 1914, Godfroy Langlois subit les foudres du clergé après la fondation du journal Le Pays en 1910. Cette publication progressiste défend une réforme de l’instruction publique centrée autour de l’éducation gratuite, obligatoire et laïque[7]. Cette position déplaît fortement à l’Église, qui contrôle le système d’éducation, d’autant plus que Le Pays s’oppose ouvertement au nationalisme clérical. En 1912, à la suite de la troisième réélection de Langlois, Mgr Bruchési publie une lettre pastorale où il s’attaque officiellement au journal. Il en interdit par ailleurs la lecture à tous les catholiques. Langlois réplique l’année suivante dans une brochure intitulée Toujours debout : le mandement de Mgr Bruchési et la réponse du « Pays » où il dénonce les visées censoriales de Mgr Bruchési.
Près d’un demi-siècle plus tard, en 1956, le prêtre Louis O’Neill fait paraître en compagnie de l’abbé Gérard Dion le texte « Lendemains d’élection : l’immoralité politique dans la province de Québec » dans la revue Ad Usum Sacerdotum. À la surprise des deux auteurs, ce texte choque énormément les autorités politiques et religieuses de l’époque puisque y sont dénoncées la corruption électorale et la proximité du clergé et de l’Union nationale[8]. O’Neill est alors professeur au Séminaire de Québec et à l’Université Laval, laquelle lui demande de ne rien publier pendant un an à la suite de la controverse. Après avoir quitté la vie religieuse en 1973, Louis O’Neill sera député de la circonscription de Chauveau de 1976 à 1981[9].
Des lois provinciales qui sanctionnent les écrits
Si des écrits de députés ont été l’objet de censure, l’Assemblée nationale connut durant son histoire quelques épisodes où la Chambre s’exprima en faveur d’un contrôle de l’imprimé. Voici quelques exemples de projets de loi adoptés au Parlement qui eurent comme objectif de sanctionner certains écrits.
Dans l’histoire du Parlement, l’affaire Blanche Garneau constitue certainement un épisode documenté de censure de la liberté de presse. À la suite de l’assassinat de Blanche Garneau le 22 juillet 1920, John H. Roberts, journaliste et propriétaire du journal The Axe, blâme le premier ministre Louis-Alexandre Taschereau (également procureur général et responsable de la force policière provinciale) pour son incapacité à trouver les coupables de ce crime[10]. À l’automne 1922, le journal affirme que des rumeurs pointeraient vers l’implication de deux membres de l’Assemblée législative dans cette affaire. Le 7 novembre 1922, l’Assemblée déclare Roberts coupable de violation des privilèges parlementaires. Un projet de loi est déposé concernant son emprisonnement. Roberts demeurera en prison pendant 115 jours. Il retrouvera sa liberté le 12 avril 1923.

Collection de la Bibliothèque de
l’Assemblée nationale du Québec.

Artiste : Carlo Balboni.
Collection Alain Gariépy. Assemblée nationale du Québec.
À l’approche de la Deuxième Guerre mondiale, le pouvoir censorial s’exprime également au Parlement avec l’adoption de la Loi protégeant la province contre la propagande communiste en 1937 par le gouvernement de Maurice Duplessis. Communément nommée la « Loi du cadenas », cette dernière prévoit « qu’il est illégal d’imprimer, de publier de quelque façon que ce soit ou de distribuer dans la province un journal, une revue, un pamphlet, une circulaire, un document ou un écrit quelconque propageant ou tendant à propager le communisme ou le bolchévisme[11] ». Une de ses premières cibles est le journal communiste Clarté qui voit ses bureaux fouillés et cadenassés le 16 novembre 1937 pour une durée d’un an[12].

Fonds Assemblée nationale du Québec.

Collection de la Bibliothèque de
l’Assemblée nationale du Québec.
Enfin, en 1950, l’Assemblée législative adopte la Loi concernant les publications et la morale publique, qui interdit « toute illustration […] qui évoque des scènes, réelles ou fictives, de crime ou de la vie habituelle des criminels, ou des situations ou attitudes morbides ou obscènes, tendant à corrompre la jeunesse et à dépraver les mœurs[13] ». Cette loi cible particulièrement deux types de publications qui sont considérées comme dangereuses pour la jeunesse et responsables de la dégénération des mœurs : les comic books, qui exposent la criminalité, et les journaux jaunes, publications mondaines au contenu fortement sexualisé. Son application relève du Bureau de la censure du cinéma du Québec, dont le mandat est alors élargi aux publications écrites. Cependant, en pratique, la loi s’avère peu efficace, puisqu’elle ne vise que les illustrations et que seul le procureur général peut soumettre des publications au Bureau de la censure. Ce dernier considère d’autant plus que les publications écrites ne sont pas sa priorité et ne transmet pas de critères clairs aux éditeurs[14].
Censure et livres à l’Index à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale
À l’instar de nombreuses bibliothèques et instituts littéraires, la Bibliothèque de l’Assemblée nationale a connu les contrecoups de l’interdit littéraire à travers son histoire.
Tout d’abord, dans les années 1930, l’institution subit les retombées d’un important épisode de censure dans la nomination d’un de ses directeurs, qui découle de la publication du roman Les Demi-civilisés par Jean-Charles Harvey en 1934. Le roman d’Harvey dénonce les valeurs conservatrices et encourage des idées libérales, ce qui dérange fortement les autorités cléricales de l’époque[15]. Parmi celles-ci, le cardinal Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve, archevêque de Québec, est particulièrement choqué par l’ouvrage; il en interdit la circulation et la lecture sous peine d’excommunication. En conséquence, Jean-Charles Harvey perd son emploi de rédacteur en chef au journal Le Soleil. Le journaliste Olivar Asselin prend alors sa défense dans un article intitulé « L’affaire Harvey » publié dans l’édition du 30 avril 1934 du journal L’Ordre dont il est le fondateur et le directeur. En réaction, le cardinal Villeneuve condamne le journal et en interdit la lecture aux fidèles[16].
Peu après, le premier ministre Louis-Alexandre Taschereau, sensible à la situation de l’écrivain, offre à Harvey le poste de directeur de la Bibliothèque de l’Assemblée législative. Cependant, le cardinal Villeneuve s’oppose férocement à cette nomination, si bien que le poste de directeur revient à Georges-Émile Marquis alors qu’Harvey est relégué à la direction du Bureau de la statistique du Québec[17]. Il est toutefois congédié de ce poste quelques années plus tard par le premier ministre Maurice Duplessis, qui se range ainsi du côté du clergé. Sa carrière étant malmenée à Québec, Jean-Charles Harvey quitte la capitale pour s’installer à Montréal, où il fonde le journal Le Jour en 1937[18]. Il y défend la liberté de parole et de pensée, l’éducation et le libéralisme.

Les Demi-civilisés. 1934.
Collection littérature, Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.

Collection de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.

Collection de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.
À l’époque, l’influence du clergé sur les bibliothèques s’exprime également par l’existence d’une section intitulée l’Enfer, où sont conservés les livres interdits au public, soit parce qu’ils sont considérés comme mauvais ou dangereux pour les lecteurs, soit parce qu’ils figurent à l’Index[19]. Pour les consulter, le lecteur doit obtenir une permission du directeur de la bibliothèque. La Bibliothèque de l’Assemblée nationale possède elle aussi durant les années 1930 une section « Enfer »; son catalogue de 1932-1933 en témoigne par la présence d’une catégorie intitulée « Ouvrages prohibés. Enfer de la Bibliothèque ».

Collection spéciale, Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.

« Ouvrages prohibés. Enfer de la Bibliothèque ».
Collection spéciale, Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.
Pour permettre la consultation de livres à l’Index par un usager, il est fréquent que les directeurs de bibliothèque demandent l’autorisation écrite d’un membre du clergé qui confirme que l’usager en question peut consulter les livres interdits sans danger[20]. La Bibliothèque de l’Assemblée nationale ne fait pas exception à la règle : Georges-Émile Marquis, directeur de 1934 à 1952, reçoit durant son mandat de telles autorisations écrites de membres du clergé. Il ne manque pas de rappeler aux citoyens souhaitant emprunter des œuvres à l’Index qu’ils doivent obtenir une permission écrite d’un ecclésiastique pour consulter les livres demandés.
Son successeur, Jean-Charles Bonenfant, directeur de la Bibliothèque de 1952 à 1969, est par ailleurs fréquemment consulté par divers intervenants sur la qualité morale d’œuvres littéraires. Par exemple, à la demande de Théophile Genest, directeur du Palais Montcalm, Bonenfant analyse le texte de la pièce Moumou de Jean de Létraz et conclut qu’elle ne devrait pas être présentée au Palais Montcalm « à cause des situations osées dans lesquelles sont placés les personnages[21] ». La Ville de Québec lui remet un montant de 5 $ pour cet examen littéraire.

Fonds Assemblée nationale du Québec.

Fonds Assemblée nationale du Québec.
Des membres du clergé lui écrivent aussi, comme sœur Sainte-Emma du monastère des Ursulines qui, en 1952, souhaite connaître la valeur morale du roman Eugénie Grandet d’Honoré de Balzac. De plus, en 1952 et 1953, le surintendant de l’Instruction publique, Omer-Jules Desaulniers, demande à quelques reprises l’avis de Bonenfant sur la qualité morale d’ouvrages destinés aux écoles de la province et aux bibliothèques scolaires. Parmi les ouvrages sur lesquels Bonenfant émet des réserves quant à leur distribution auprès des jeunes, on remarque notamment Les Paradis de sable de Jean-Charles Harvey et Le tombeau des rois d’Anne Hébert[22].
Un dernier épisode qui s’apparente à une forme de contrôle de l’imprimé dans l’histoire de la Bibliothèque se produit le 12 mai 1961, lors d’une intervention en Chambre du député libéral de Roberval, Jean-Claude Plourde. Ce dernier pose une question concernant un ouvrage non retourné à la Bibliothèque qui porte le titre L’art de tromper, d’intimider et de corrompre l’électeur. La Chambre apprend ainsi que ce livre au titre quelque peu controversé est emprunté par Maurice Duplessis, en 1947, et n’est jamais retourné à la Bibliothèque, possiblement pour en éviter l’utilisation par d’autres députés[23]. Cette intervention vise à mettre le chef de l’Union nationale, Daniel Johnson, dans l’embarras par rapport au comportement de l’ex-premier ministre et chef du parti, Maurice Duplessis, dont les positions pro-censure étaient connues.

Collection spéciale, Bibliothèque de
l’Assemblée nationale du Québec.
Comme cette recension le démontre, la recherche effectuée dans le cadre de l’exposition À l’Index! Regards sur la censure littéraire au Québec a permis d’acquérir des connaissances supplémentaires sur l’histoire de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale et sur les liens qui existent entre histoire littéraire et histoire politique. Elle a par ailleurs confirmé que cette institution parlementaire s’inscrit dans les tendances sociopolitiques de l’histoire de la censure littéraire au Québec, à l’image des autres bibliothèques.
L’exposition À l’Index! Regards sur la censure littéraire au Québec est accessible sur place à la Bibliothèque du lundi au vendredi (sauf les jours fériés) de 8 h 30 à 16 h 30, du 28 septembre 2021 au 11 septembre 2022. Il est également possible de visiter l’exposition virtuellement. Aussi, des visites commentées de l’exposition sont disponibles gratuitement. Restez à l’affût pour l’annonce de prochaines dates à l’hiver 2022.
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