Grâce à ses nombreuses publications, Ernest Myrand est une figure reconnue du milieu des lettres de son époque[1]. Pourtant, la vie de l’homme demeure méconnue. Il n’a fait l’objet d’aucune biographie importante et ses écrits n’ont fait l’objet d’aucune étude exhaustive dans l’historiographie récente. Bien qu’il n’existe aucun fonds d’archives au nom d’Ernest Myrand, il est possible de retracer son éparse correspondance qui demeure pour l’instant totalement inexplorée. Quatre lettres de Myrand rédigées entre 1914 et 1920 et destinées à Lucien Lemieux, aussi employé de la bibliothèque de la législature, se trouvent dans le fonds d’archives de ce dernier[2]. Ces lettres témoignent de leur amitié et de certains événements en lien avec la bibliothèque au moment où les deux hommes y travaillent. Au Musée de la civilisation, il se trouve aussi 16 lettres signées par Myrand. Ces lettres, classées dans cinq fonds différents[3], font état de sa volonté d’obtenir des informations de nature historique et de diffuser ses œuvres auprès de certains critiques littéraires. La correspondance atteste du fait que Myrand a tissé des liens avec certains historiens anglophones, dont Sir William Walker et Henry Percival Biggar. On peut aussi y lire une œuvre inédite de Myrand intitulée « François de Laval de Montmorency, premier Évêque de Québec » rédigée en 1878 pour un concours de poésie : un poème en 14 parties sur la vie et l’influence de François de Laval.
Karim Chahine
Direction de la séance et de la procédure parlementaire
Combiné aux faits que les critiques positives de ses œuvres ne se renouvellent pas quelques années après son décès, Myrand est passablement resté dans l’ombre. Après la réédition de deux de ses ouvrages par la librairie Beauchemin en 1925 et 1926, ses écrits tombent peu à peu dans l’oubli. Dans le rapport de l’archiviste de la province de Québec pour les années 1949-1950 et 1950-1951[4], on mentionne que « les informations de cet auteur [Myrand] ne doivent être accueillies qu’avec beaucoup de précautions[5] ». On rajoute que certains des renseignements qu’il fournit sont « incontrôlables, comme tous ceux que fournit M. E. Myrand[6] » précise-t-on. Malgré tout, cette méconnaissance historiographique a de quoi étonner alors que Myrand, de son vivant, a généralement produit des textes bien reçus : Sir W. Phips devant Québec (1893) a fait l’objet de deux éditions, Une fête de Noël sous Jacques Cartier (1888) a fait l’objet de trois éditions et Noëls anciens de la Nouvelle-France (1899) a fait l’objet de quatre éditions.
Il va sans dire que la posture adoptée par Myrand dans certains de ces textes a pu jouer contre lui. Comme il l’indique dans la préface de l’un de ses ouvrages, son travail d’écriture consiste à « prendre par l’imagination ceux-là qui ne veulent pas de bon gré se livrer à l’étude[7] ». Myrand souhaite être à l’histoire canadienne-française ce que Jules Vernes a été pour la géographie universelle, la physique, la géologie et l’histoire naturelle. Il désire reproduire ce qu’il décrit comme « des cours scientifiques déguisés en romans[8] ». Pour lui, l’intrigue des romans de Jules Verne n’est rien d’autre qu’une thèse scientifique « exposée, développée, soutenue, établie au cours d’une aventure imaginaire autant qu’originale et racontée dans un très beau style […][9] ». De son propre aveu, il écrit de manière à donner à l’histoire le coloris de la légende et l’intrigue du roman de manière à dompter les lecteurs les plus farouches et réfractaires. Si cette manière de faire est acceptée par ses contemporains, elle devient de moins en moins reconnue au fil du XXe siècle : à ce moment, l’histoire finalise sa distanciation du champ littéraire, plus spécifiquement celui du roman, amorcée durant la seconde moitié du XIXe siècle notamment avec François-Xavier Garneau[10]. Au-delà de son style d’écriture, il n’en demeure pas moins que Myrand a laissé une série d’écrits qui ont marqué ses contemporains. Il est sans contredit un acteur important de l’historiographie canadienne-française au tournant du XXe siècle.
Les premiers contacts avec l’histoire et la vie d’Ernest Myrand
Né à Québec le 29 juin 1854, Ernest Myrand est le fils unique de Louis Japhet Myrand et de Marie Anne Adélaïde Marmette. Son père est meublier et la famille est installée sur la rue Saint-Paul. À l’âge de cinq ans, au moment où il commence l’école primaire, son père décède. À l’âge de neuf ans, il est admis comme externe au Séminaire de Québec dans la classe préparatoire au cours classique. Durant son passage au Séminaire de Québec, le jeune Ernest fait la rencontre de l’abbé Charles-Honoré Laverdière[11] qui lui enseigne l’histoire. Celui-ci a une profonde influence sur Myrand qui l’intègre quelques années plus tard comme personnage principal dans son ouvrage Une fête de Noël sous Jacques Cartier. Laverdière occupe le rôle d’interprète ou de coryphée, afin de « compléter chez le lecteur la connaissance historique » en donnant « la réplique à l’auditoire, c’est-à-dire, aux lecteurs du livre[12] ». C’est par la voix du personnage de Laverdière que « les auditeurs » reçoivent un « cours quasi complet d’Histoire du Canada[13] ».

MCQ, SME-Fonds Séminaire de Québec-SME14
Ernest Myrand termine son cours classique et obtient son baccalauréat en juin 1873[14]. Il entre ensuite au journal Le Canadien en 1874 à titre de sténographe et secrétaire de la rédaction. La même année, il obtient un poste semblable au journal L’Événement, au moment où le quotidien se tourne vers les libéraux alors que, jusque-là, il donnait plutôt son appui aux conservateurs[15]. Deux ans plus tard, il obtient son accréditation du gouvernement pour travailler comme sténographe français dans les cours de Justice[16]. Myrand travaille donc comme sténographe quelques mois, puis, probablement aux alentours de 1878[17], il est embauché comme commis au bureau du protonotaire de la Cour supérieure pour le district de Québec.
En 1880, il épouse Anna Émilie Wilhelmine Hianveux Lafrance, fille de George Ambroise Hianveux Lafrance, un relieur de la ville de Québec. Durant toute leur vie, Ernest et Wilhelmine vivent avec le deuil d’avoir perdu des enfants en bas âge : six de leurs dix enfants perdent la vie avant l’âge d’un an. Des quatre autres, seul Louis-Ernest Myrand est encore vivant au moment du décès de son père en 1921. Louis-Ernest travaille d’ailleurs à la bibliothèque de la Législature à ce moment-là. Ces événements ont vraisemblablement pesé sur le bibliothécaire. Avila Bédard, qui signe la préface d’une bio-bibliographie de Myrand et qui semble avoir connu Myrand personnellement, écrit que les deuils qui se succèdent dans la famille le font vieillir prématurément et débilitent sa santé : « [i]l supporte [les deuils] avec résignation et fortitude bien qu’il cherche dans les livres et l’amitié un réconfort et des consolations qui n’arrivent pas à éteindre la douleur profonde qui couve sous un sourire qui s’emploie à la tenir cachée[18] ».
En 1902, il est nommé registraire au secrétariat provincial, un des ministères du gouvernement du Québec depuis 1867. Il occupe cet emploi pendant onze ans. Le secrétaire de la Province est gardien des grands sceaux de la province et de tous les registres et archives du Québec. Il est donc le ministre chargé de sceller tous les actes administratifs importants du gouvernement au moyen du sceau de l’État et d’émettre, de conserver et d’enregistrer divers documents officiels[19]. À titre de registraire au département du secrétariat de la Province, Myrand a la responsabilité de compiler et cataloguer la documentation en lien avec les diverses responsabilités du ministère.
À son entrée au secrétariat de la Province, Myrand a déjà publié de nombreux articles dans des revues telle que le Bulletin de recherche historique en plus d’avoir publié cinq livres. À travers ses emplois dans le service civil, Ernest Myrand intègre divers cercles de lettrés lui permettant d’élargir son réseau. Il devient notamment membre de l’Institut canadien de Québec en 1878. Il occupe d’abord le poste de secrétaire archiviste, puis celui de secrétaire correspondant. La même année que son entrée à l’Institut, il est aussi nommé secrétaire de la Société Saint-Jean-Baptiste (section Notre-Dame).
Grâce à sa notoriété comme historien, il est nommé secrétaire du comité d’histoire et d’archéologie du tricentenaire de Québec. Myrand a notamment la responsabilité d’écrire les dialogues et les discours du pageant du tricentenaire de Québec, l’événement phare de ces festivités. Le pageant est une représentation en treize tableaux d’histoire grandeur nature sur les plaines d’Abraham. Des milliers de figurants contribuent à l’événement. On y représente l’histoire du Canada des premiers établissements de Jacques Cartier en 1535 (1er tableau) jusqu’à une grande parade d’honneur (13e tableau)[20]. Y défilent Montcalm, Wolfe, Lévis, Murray, Carleton et Salaberry, à la tête de leur régiment respectif. Le pageant se termine sur un coup d’éclat unificateur où tous entonnent l’Ô Canada et Dieu sauve le Roi tout en saluant le drapeau! L’événement fait sensation tant chez les élites anglophones que francophones de l’époque, et ce, malgré les réserves de cette dernière concernant certaines mises en scène[21]. Le tout est supervisé par un certain Frank Lascelles, un véritable « pageant master » qui a produit de nombreux spectacles d’envergure à travers les colonies britanniques[22].


Keystone View Company Juillet 25, 1908, MP-1981.94.49.2. © Musée McCord (image de gauche).
Keystone View Company July, 1908. 917.104 56 k44 1906-09_039. Collection Assemblée nationale du Québec (image de droite).
Depuis son entrée au journal Le Canadien en 1874, Ernest Myrand a su faire sa place dans l’espace public et se faire un nom à titre d’historien. Signe de la reconnaissance du travail accompli, il reçoit un doctorat honoris causa de l’Université Laval en 1910. Dans le journal l’Action sociale on le décrit comme « un homme bien connu pour ses travaux d’histoire du Canada » : « [s]i sa brillante imagination et les qualités de son style lui assurent déjà une place enviable parmi nos littérateurs, son esprit d’investigation, sa patience dans les recherches, son goût pour les détails de notre histoire en font un monographe institutif et intéressant[23] ». Des contemporains, tels que Thomas Chapais et Camille Roy, ont aussi de bons mots pour Myrand et son travail. La renommée de celui-ci traverse même l’Atlantique où certains critiques français voient d’un très bon œil les publications de l’auteur canadien-français.
Nomination comme directeur de la Bibliothèque de l’Assemblée législative
Le 31 décembre 1912, Myrand est officiellement nommé directeur de la Bibliothèque de la législature, située à Québec. À ce moment, il est une figure connue et reconnue parmi les auteurs et les historiens de son époque, mais sa nomination ne semble pas être sans rapport avec ses affiliations au Parti libéral[24]. Le fait de s’être associé aux sphères d’influence libérales dès le début de sa carrière n’a pas nui à la nomination de Myrand à ce poste prestigieux.
Le 19 février 1914, son premier rapport à titre de directeur de la Bibliothèque est déposé à l’Assemblée législative[25]. Myrand y fait état des acquisitions les plus récentes ainsi que du travail réalisé pour faire l’inventaire complet des livres et des brochures de la bibliothèque. Il informe également les parlementaires que la création d’un catalogue « raisonné » est en cours. Cette volonté de produire un système de classement pour la bibliothèque législative anime Myrand tout au long de son mandat. C’est notamment dans le contexte de ce projet important qu’il entre en contact et visite personnellement les bibliothèques américaines les plus importantes afin de s’enquérir des meilleures pratiques de classement.
C’est durant les premières années du mandat de Myrand que se termine la construction de l’édifice Pamphile-Le May, actuellement occupé par la Bibliothèque de l’Assemblée nationale. Le bâtiment est occupé dès 1914 et Myrand supervise le transfert des livres qui sont entreposés de manière temporaire au Département de l’Instruction publique, alors situé dans l’édifice de l’hôtel du Parlement. Le fameux vitrail qu’on retrouve encore au centre de la bibliothèque fait partie des traces matérielles pérennes du passage de Myrand à titre de directeur de la Bibliothèque législative. Certains de ses contemporains, dont le conseiller législatif Thomas Chapais, lui décernent l’honneur d’avoir imaginé cette allégorie et sa devise, « Je puise, mais n’épuise[26]».

Fonds Assemblée nationale du Québec,
photographe : Francesco Bellomo
C’est aussi en son nom que sont nommées les bases de données permettant de faire une recherche en texte intégral dans les journaux des débats de l’Assemblée nationale et des commissions parlementaires, dans les projets de loi et dans les lois annuelles. Ces bases de données, préparées et maintenues à jour par le personnel de la Bibliothèque, sont accessibles à tous[27].
Le 17 mai 1921, Ernest Myrand, toujours directeur de la Bibliothèque de la législature de Québec, se rend à Ottawa pour participer à l’Assemblée annuelle de la Société royale du Canada. Il doit agir comme président de la séance de la section française à la suite de son élection à ce titre l’année précédente. C’est l’occasion de revoir ses collègues de la Société. Parmi eux, on compte les historiens Benjamin Sulte[28] et Thomas Chapais, qu’il a aussi pu côtoyer au courant de sa carrière à travers différentes activités publiques à titre d’historien. Cette nomination est l’unique récompense qu’il convoite durant toute sa vie. « J’ai fait mon possible », répondait-il, fidèle à son habitude, à ceux qui le félicitaient une fois le poste obtenu. Pendant qu’il préside, son épuisement généralisé ne passe pas inaperçu auprès de ses collègues. Le 31 mai 1921, il décède à l’âge de 66 ans[29].
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Encore beaucoup reste à faire afin de brosser un portrait satisfaisant de cet homme dédié au service civil, à commencer par la compilation de son éparse correspondance. Il serait aussi primordial, afin de bien comprendre le destin historiographique de Myrand, de bien analyser la diffusion et la réception de ses œuvres. Où se situe Myrand dans ce large réseau d’échange où l’on compte des historiens, des littérateurs, des archivistes, etc.? Comme auteur, quelle est l’influence réelle du roman sur l’écriture de l’historien? Nonobstant le travail à réaliser, Myrand demeure sans contredit un homme important pour son époque et le présent article aura modestement permis de rassembler les grands moments formant la trajectoire de la vie de ce bibliothécaire.
- L’auteur tient à remercier Christian Blais pour les commentaires formulés à la suite de la lecture d’une version préliminaire de ce texte ainsi que les membres du comité éditorial du blogue Première lecture pour leur relecture attentive. [retour]
- Archives de l’Assemblée nationale du Québec, Fonds Lucien Lemieux (P17). Lucien Lemieux occupe les postes d’assistant-bibliothécaire ou de conservateur adjoint durant les mandats de Dionne, Myrand, Desjardins et Marquis. [retour]
- Le fonds Camille Roy (4 lettres), le fonds Amédée Gosselin (5 lettres), le fonds Henri-Arthur Scott (1 lettre), le fonds Verreau (4 lettres) et fonds de l’Université Laval (2 lettres). [retour]
- Secrétariat de la Province, Rapport de l’Archiviste de la province de Québec pour 1949-1950 et 1950-1951. Québec, Louis-A. Proulx, Imprimeur de sa Majesté le Roi, 565 p. [retour]
- Ibid., p. 398. [retour]
- Ibid., p. 509. [retour]
- Ernest Myrand, Un Noël sous Jacques Cartier. 1re éd., Québec, Imprimerie de L.-J. Demers & frère, 1888., p. 16. [retour]
- Ibid., p. 5. [retour]
- Ibid., p. 7. [retour]
- Bien que François-Xavier Garneau énonce vouloir faire de l’histoire « une science analytique et rigoureuse », son n’écriture n’a pas encore marquée ses distances de la littérature et du roman, du point de vue de l’écriture et de ses procédés. [retour]
- À l’époque, Laverdière est reconnu pour sa participation à la publication des Relations des Jésuites et son édition des Œuvres de Champlain. Pour avoir plus d’information sur l’abbé Charles-Honoré Laverdière, on peut consulter le Dictionnaire biographique du Canada : http://www.biographi.ca/fr/bio/laverdiere_charles_honore_10F.html. [retour]
- Ibid., p. 17-18. [retour]
- Ibid., p. 18. [retour]
- Les différentes informations concernant le parcours scolaire d’Ernest Myrand sont tirées des archives du Séminaire de Québec du Musée de la civilisation (MCQ), voir notamment les documents et les Ordo locorum du Fonds Séminaire de Québec (SME) en lien avec l’éducation des jeunes et la formation des prêtres (SME8) de 1863 à 1871. [retour]
- André Beaulieu et Jean Hamelin, La presse québécoise, des origines à nos jours. Tome 2, 1860-1879, 2e éd., Québec, Presses de l’Université Laval, 1974, p. 98. [retour]
- Le Courrier du Canada, 30 octobre 1876, p. 3. [retour]
- La Vérité, 16 juin 1883, p. 3. Un article concernant un démêlé qu’a Ernest Myrand avec Jules-Paul Tardivel spécifie qu’il est « employé civil au bureau du Protonotaire depuis bientôt six années ». Pour l’instant, cet article est la source qui nous permet de situer le début de son emploi avec le plus de précision. [retour]
- Savard, « Bio-bibliographie… », p. 2. Avila Bédard est d’ailleurs présent aux funérailles de la fille de Myrand en 1915. [retour]
- Fernand Harvey, « Le Secrétariat de la province de Québec », dans Michel Sarra-Bournet, ed., Les grands commis et les grandes missions de l’État dans l’histoire du Québec. Québec, Presses de l’Université du Québec, 2016, p. 149-150. [retour]
- Un programme complet comprenant les textes des personnages est disponible sur le site Web de BAnQ via le lien suivant : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2022075. [retour]
- On annonce dans le journal La Presse du 20 juin 1908 que les soldats des différents régiments présents lors du dernier tableau seront en nombre égal afin de « ménager toutes les susceptibilités », p. 15. [retour]
- Pour en savoir plus sur Frank Lascelles et les pageants, voir Peter Merrington, « Staging history, inventing heritage : the “new pageantry” and British Imperial identity, 1905-35 », dans Susan Lawrence, éd., Archaeologies of the British. Explorations of identity in Great Britain and its colonies 1600-1945. Routledge, Londres, 2003, p. 245-250. [retour]
- « La récompense du travail », L’Action sociale, 20 juin 1910, p. 1 et 6. [retour]
- Benoît Cameron, « La bibliothèque de la Législature du Québec, 1892-1934 », HIS 1313 : initiation pratique à la recherche historique I, Sherbrooke, Département d’histoire, Faculté des arts, 1980, 28 f. (dactylogramme) cité dans Gaston Bernier, « La bibliothèque de l’Assemblée nationale : les crédits, le personnel et les services d’hier à demain », Bulletin de la bibliothèque, Québec, vol. 31, nᵒ 1-2, mars 2002, p. 13 et note 37. [retour]
- Procès-verbal de l’Assemblée législative, 19 février 1914, p. 480-483. [retour]
- Thomas Chapais, « À travers les faits et les œuvres », La revue canadienne, vol. XVII, février 1916, p. 181. Gilles Gallichan, dans un texte sur les 70 ans de l’édifice Pamphile-Le May, évoque Myrand comme source du thème et de la devise, « Les 70 ans de l’édifice Pamphile-Le May », Cap-aux-Diamants, vol. 1, n° 2 (été 1985), p. 40. [retour]
- Ces bases de données sont disponibles à partir de la page web suivante : http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca//fr/24-bases-de-donnees [retour]
- Ernest Myrand fait d’ailleurs partie de la liste des destinataires des textes savants de Benjamin Sulte mise à jour par Patrice Groulx dans La marche des morts illustres. Benjamin Sulte, l’histoire et la commémoration. Hull, Vents d’Ouest, 2008. Collection « Asticou », p. 262. [retour]
- Plusieurs éléments du ce paragraphe sont tirés de René Savard, Bio-bibliographie de Ernest Myrand. Montréal, bibliothèque de l’Université de Montréal, 1947, 25 f. [retour]