La quête d’espace est une constante dans l’histoire de nos édifices parlementaires. Les autorités ont souvent hésité entre agrandir l’hôtel du Parlement ou bâtir d’autres édifices à proximité. Si la construction de l’actuel pavillon d’accueil est le premier agrandissement de l’œuvre d’Eugène-Étienne Taché, trois autres projets de même nature n’ont jamais vu le jour.
Frédéric Lemieux
Service de la recherche
Adapter l’hôtel du Parlement aux besoins de l’Assemblée nationale tout en préservant son cachet patrimonial a toujours été un défi. Le caractère souterrain du nouveau pavillon d’accueil limite grandement l’impact sur l’aspect extérieur du parlement. Il permet également de régler un problème séculaire d’espace et de répondre à d’autres exigences que ne pouvait prévoir Taché.
Déjà, en 1900, l’hôtel du Parlement ne suffit plus à abriter les parlementaires, les employés des ministères et la Bibliothèque. À l’époque il n’est pourtant pas question d’agrandir l’édifice que l’on vient de terminer (1886). Les autorités préféreront le libérer progressivement au profit des parlementaires en transférant ministères et fonctionnaires. Des maisons privées des environs sont louées afin de loger certains services, tandis que des milliers de livres sont dispersés jusqu’au grenier du parlement en attendant la construction d’un édifice pour abriter la Bibliothèque.
Taschereau et la cité parlementaire
Pour remédier à ce manque d’espace, Eugène-Étienne Taché propose d’ériger un bâtiment au centre de la cour intérieure du parlement, qui compléterait le complexe parlementaire. Cette idée n’est pas retenue : c’est plutôt un restaurant (Le Parlementaire) qui sera construit à cet endroit. La Bibliothèque sera déménagée dans l’édifice Pamphile-Le May (1910-1914), dont la construction est le point de départ d’une implantation pavillonnaire groupée autour du parlement.

Musée McCord, W. Notman & Sons
Ce modèle de cité parlementaire est l’œuvre de Louis-Alexandre Taschereau. La cité parlementaire moderne qu’il élabore jusqu’en 1936 se concrétise par quatre grands édifices de style Beaux-Arts ayant une parenté avec le parlement. Entouré de parterres, ce noyau institutionnel à l’architecture prestigieuse veut renvoyer l’image d’un État québécois moderne bien implanté dans la capitale.
Le City Beautiful Movement
Certaines conceptions guidant Taschereau proviennent du City Beautiful Movement qui, avec l’exposition universelle de Chicago (1893), préconise l’utilisation de l’architecture monumentale et de l’aménagement paysager afin de réaménager les villes américaines et d’en faire des centres sillonnés de grands axes bordés d’espaces verts, de places publiques, et ponctués de grands édifices de style néoclassique.
Ainsi, l’ambitieux « plan MacMillan »[1] (1902) propose de développer le cœur de Washington suivant ce modèle. Partant du National Mall et d’édifices déjà existants, comme le Capitole, le plan trace de grandes artères reliées à un réseau de parcs qui s’étend jusqu’en périphérie. Il propose d’intervenir dans le tissu urbain en déplaçant des nœuds ferroviaires mal situés et, inspiré des mouvements hygiénistes, en préconisant l’assainissement de plusieurs secteurs jugés insalubres. Bref, la perspective des concepteurs du plan MacMillan englobe toute la ville avec pour objectif grandiose de la reconfigurer. Aujourd’hui encore, ce programme influence la planification et l’aménagement urbain de la capitale américaine[2].
Bien avant ce plan, et du strict point de vue des édifices, la disposition pavillonnaire au cœur d’un parc urbain est un modèle conçu pour les hôpitaux ou les prisons. Tout au long du XIXe siècle, il s’étend à d’autres types de complexes en raison de son potentiel d’adaptation et de croissance. L’Université Columbia (New York) et l’Institut de technologie du Massachusetts (Boston) en sont des exemples. Chacun des édifices abrite une fonction spécifique bien identifiée au lieu d’être banalisée dans un grand complexe[3].
Un premier projet d’agrandissement du parlement
Une fois l’édifice Pamphile-Le May complété, le gouvernement Taschereau projette de bâtir un nouvel immeuble situé tout à côté. Le ministère des Travaux publics acquiert progressivement les propriétés privées bordant le côté sud de la rue Sainte-Julie pour les démolir et dégager le site.

Fonds Assemblée nationale
Les intentions du gouvernement sont connues, la presse locale en parlant de temps à autre. En juin 1922, l’imminence du nouveau chantier suscite les craintes de citoyens préoccupés, comme on le verra, de l’allure du futur édifice. L’alternative que l’un d’eux propose dans les pages de L’Action catholique le démontre clairement.
Ce plan – une seule image en fait – est le premier « plan d’agrandissement des Bâtisses du Parlement » connu à ce jour. Imaginé par le docteur Jean Dussault[4], dessiné par « les architectes Robitaille » et « beaucoup admiré par le grand architecte français, M. Roisin », ce projet colossal est clairement dirigé contre le futur édifice Honoré-Mercier qui « défigurera à jamais les bâtisses actuelles ». Comme celles-ci sont une source de fierté, on ne devrait « pas hésiter un instant à construire à Québec un Palais législatif digne de la Province ». Le choix de Dussault répondrait « à toutes les exigences futures sans briser les lignes architecturales qui distinguent le vieux parlement ».

L’Action catholique, 22 juin 1922. D. A. Sanborn Co., ca 1915, p. 29.
Le quotidien en appelle même à Athanase David, secrétaire de la province et « gardien jaloux de la beauté de nos vieux monuments », afin qu’il intervienne pour que le projet de Dussault fasse « de notre parlement un des plus beaux de l’univers ».
Les propositions Chênevert
Le gouvernement Taschereau va tout de même de l’avant, et l’édifice Honoré-Mercier est complété en 1925. Il entreprend ensuite d’ériger deux nouveaux bâtiments sur les trois que propose l’architecte Raoul Chênevert : les édifices Jean-Antoine-Panet (1931-1932) et André-Laurendeau (1935-1936).

Planothèque, Société Immobilière du Québec.
Chênevert soumet en 1934 une autre proposition, beaucoup plus ambitieuse, qui comblerait à long terme les besoins en espace du gouvernement : construire une réplique de l’hôtel du Parlement reliée à ce dernier par un édifice central. La façade monumentale du nouvel ensemble donnerait sur Grande Allée.
Selon Luc Noppen et Lucie K. Morrisset, cette idée n’est pas retenue parce que jugée non conforme à l’idéal pavillonnaire, même si des projets analogues sont proposés à Ottawa à la même époque[5]. Le contexte de crise économique contribue fort probablement aussi à son abandon. Les revenus du gouvernement du Québec sont en décroissance depuis 1929, et le projet aurait sûrement été très coûteux tant pour la construction des édifices que pour les expropriations, le quadrilatère convoité étant couvert d’habitations.

L. Noppen et Lucie K. Morisset, Québec de roc et de pierres : la capitale en architecture, p. 105.
Taschereau, père de la colline Parlementaire, quitte la vie politique en 1936 : 40 ans s’écouleront avant que soit proposé un nouveau projet d’agrandissement du parlement.
Le projet Dorval et Fortin
Au début des années 1970, la détérioration généralisée de l’hôtel du Parlement et des autres édifices convainc les autorités de l’Assemblée nationale et du ministère des Travaux publics et de l’Approvisionnement (MTPA) d’entreprendre une réflexion profonde sur l’état et l’entretien de ces bâtiments.
La préservation du parlement est préoccupante. Ce joyau patrimonial a grandement besoin de restauration alors qu’approche le centenaire du début de sa construction. En outre, l’intérieur doit être adapté aux besoins contemporains (climatisation, implantation de la télévision, protection contre les incendies), et les services de l’Assemblée nationale manquent d’espace. Plus urgent encore, les députés sont à l’étroit en Chambre. De 96 qu’ils étaient en 1961, ils sont 110 douze ans plus tard à siéger au Salon vert (aujourd’hui la Salle de l’Assemblée nationale), puis seront 112 après l’élection prévue en 1977 ou 1978[6].
Les autorités de l’Assemblée nationale sont conscientes de ces problèmes. Elles retardent les travaux importants afin de fournir au MTPA le « programme des besoins » complet pour les cinq édifices. Ce ministère, il faut le spécifier, est responsable depuis 1867 de la gestion et de l’entretien de tous les immeubles du parc immobilier du gouvernement du Québec[7].
Le Ministère mandate en février 1975 la firme d’architectes Dorval & Fortin pour analyser, de concert avec les autorités de l’Assemblée nationale, ces nombreux problèmes. Début 1976, les architectes signent un bilan jumelé d’une proposition qui ne laisse personne indifférent : remplacer l’édifice du restaurant Le Parlementaire, situé dans la cour intérieure du parlement, par un bâtiment plus vaste et moderne qui abriterait un nouveau salon vert[8].
Un diagnostic
Au cœur du problème se trouve l’exiguïté du Salon vert et, plus généralement, de l’hôtel du Parlement. Selon les auteurs du rapport, les 110 députés en Chambre subissent une « suroccupation et un entassement non compatibles avec le prestige que doit avoir ce lieu ». Il n’est ni possible d’accueillir davantage de parlementaires ni d’agrandir la pièce sans en « briser le style, le cachet et le caractère historique ». Il est également hors de question de loger les élus ailleurs qu’au parlement.
La situation ne s’améliorera pas avec le temps : après plusieurs consultations et analyses, Dorval & Fortin évaluent que d’ici 25 ans le Parlement pourrait compter 150 députés… De plus, le manque généralisé d’espace empêche les différents services de l’Assemblée nationale d’assurer un fonctionnement optimal de la Chambre. Quant aux autres édifices, leur potentiel est trop limité pour offrir des possibilités de réaménagement[9].
Agrandir par l’intérieur
La solution serait donc de construire un bâtiment au centre de la cour intérieure à la place du restaurant. Pourquoi à cet endroit? Parce que c’est le seul où l’on peut « construire à neuf sans affecter le cachet et le style des vieux édifices ». La nouvelle partie serait conçue afin de ne pas être visible de la rue. Sur le plan esthétique, elle remplacerait avantageusement l’édifice du restaurant qui offre un « aspect extérieur peu intéressant » en raison de son revêtement de briques beiges[10]. Les façades extérieures du nouvel édifice seraient « comme une immense sculpture ou presque, racontant l’histoire du Québec », afin de revaloriser la cour intérieure.
Pour les auteurs du rapport, « cette façon de traiter l’architecture de cette construction neuve tout en étant bien contemporaine serait compatible et bien adaptée aux structures existantes. » Malheureusement, il n’existe aucune image ou maquette de ce projet d’agrandissement.
Un cœur moderne et multifonctionnel
Cette tour moderne abriterait une grande salle des délibérations, la Tribune de la presse, le Journal des débats, la Bibliothèque, etc. Le Salon vert pourrait alors servir de salle pour les commissions parlementaires. Tous les bureaux situés dans les ailes originales du parlement et occupés jusque-là par des services de l’Assemblée seraient libérés au profit des députés qui se plaignent depuis quelques années du manque d’espace.
Le nouvel édifice comprendrait également une salle de conférence de presse d’une capacité de 100 personnes complètement équipée, un hot room (salle où les journalistes interrogent les parlementaires), un salon, un lounge et un petit centre de conditionnement physique incluant :
douches, sauna, salle de repos, une piscine comme équipement idéal de détente et de conditionnement et enfin, une salle de jeux et de détente avec tables de billard et de tennis, fauteuils, etc. Nous proposons de maintenir le service de barbier-coiffeur, les premiers soins et d’étudier la possibilité d’inclure une succursale bancaire. Tous ces services sans occuper des endroits stratégiques pourraient se retrouver à un carrefour, plaque tournante donnant accès à tous les secteurs de l’Assemblée nationale. Ils doivent être facilement accessibles bien qu’ils doivent céder la priorité au fonctionnement parlementaire[11].
L’édifice démoli, le restaurant Le Parlementaire déménagerait dans le Pamphile-Le May[12]. Comme cet établissement à la table renommée a toujours occupé une place stratégique dans la vie politique, il est essentiel de le conserver, spécifient les auteurs du rapport, « tout en le subordonnant aux priorités parlementaires ». Il serait doté de nouvelles cuisines et de trois salles à manger : une pour les parlementaires, une pour les employés et leurs invités, puis une autre « de grande classe pour tout le monde[13] ».
En définitive, le nouvel édifice central serait un centre de délibérations complet et bien intégré, autour duquel graviteraient toutes les autres fonctions. L’hôtel du Parlement demeurerait le siège principal de l’Assemblée nationale, mais il serait pourvu d’un nouveau cœur fonctionnel où se concentreraient la Chambre, les salles de commissions parlementaires, les principaux services administratifs, la plupart des bureaux des députés et des ministres. La relation entre les deux corps serait « idéale »[14]. Les autres fonctions et services seraient transférés dans les quatre édifices avoisinants, libérant ainsi davantage le vieux parlement[15].
Afin que cet ensemble forme un tout cohérent où l’on circule facilement, les auteurs proposent également :
un lien, sorte de « mail » fermé au niveau du sous-sol qui relierait entre eux tous les édifices occupés par l’Assemblée nationale. Sous ce lien, seraient situés les stationnements intérieurs des parlementaires et à même ce lien, on retrouverait des services communautaires et de détente. Le toit de ce lien serait aménagé en jardins et l’architecture extérieure des édifices serait laissée intacte. De cette façon, l’ensemble des édifices serait implanté dans un parc avec une réduction des surfaces en asphalte et une meilleure intégration de l’ensemble des édifices[16].
En somme, un double objectif serait atteint : conserver à l’hôtel du Parlement sa fonction et son prestige sans altérer son architecture, et garantir un aménagement fonctionnel digne d’un Parlement moderne et efficace tenant compte des besoins actuels et futurs.
La suite des choses
Au début du printemps 1976, l’étude de Dorval & Fortin est remise aux autorités du MTPA et à Jean-Noël Lavoie, président de l’Assemblée nationale. L’échéancier proposé vise l’été 1978 pour le début des travaux. Au préalable, les deux entités doivent s’entendre sur la marche à suivre. En outre, le Conseil du trésor réclame un programme détaillé de ces travaux avant de les autoriser[17].

Fonds Assemblée nationale du Québec, photographe : Cécile Weedon.
Un certain flou s’installe par la suite, comme en témoignent les échanges en Chambre. En mai 1976, William Tetley, ministre des Travaux publics et de l’Approvisionnement, déclare que certaines idées du rapport Dorval & Fortin sont « très valables », mais que pour l’essentiel, « ils voulaient tout refaire notre parlement. Ils avaient des idées remarquables, très intéressantes, mais très grandioses, qui ont été considérées, mais… […] Pour l’instant, il n’y a aucune chance de mettre leurs plans en vigueur[18]. » La presse ne relève pas cette déclaration.
Un mois plus tard, lors de l’étude des crédits de l’Assemblée nationale, le président Lavoie s’exprime différemment sur le sujet. Les besoins sont urgents, car les députés siègent dans des conditions « tout à fait impossibles et inhumaines autant au point de vue de climatisation que dans les locaux ». Sur cette question, les contraintes sont « quasiment insurmontables »[19].

Fonds Assemblée nationale du Québec, photographe : W.B. Edwards.
Lavoie émet ensuite des réserves sur son autorité de président à pouvoir décider seul de l’avenir de l’hôtel du Parlement. Le ministère des Travaux publics est en somme « propriétaire de tous les édifices gouvernementaux[20] », mais il ne semble toutefois pas savoir sur quel pied danser quant au projet de Dorval & Fortin. Et pour cause, selon le président : « il y a une ou deux décisions majeures qu’il faudrait prendre, qui auraient un côté sentimental ou émotif, concernant certains changements radicaux, entre autres, dans l’édifice central du Parlementaire[21] ». Lavoie propose alors de former un comité parlementaire d’une douzaine de députés qu’il présiderait avec le ministre Tetley, mais sans préciser si ce comité serait décisionnel ou seulement consultatif.
Le député Camil Samson demande si les édifices de l’Assemblée nationale pourraient éventuellement être sous l’autorité de l’institution au lieu du MTPA. Lavoie n’est pas ouvert à l’idée, préférant continuer à collaborer avec un ministère dont les employés sont des « experts en aménagement, en réparation, en construction ». En outre, le président estime que, pour l’Assemblée, ce serait « peut-être aller un peu loin de créer un nouveau mini-service des travaux publics, d’ingénieurs et qu’on devienne constructeur. […] Je crois qu’il ne s’agit pas d’aller trop loin dans l’équipement ou la construction, mais qu’on continue à obtenir la meilleure collaboration du ministère des Travaux publics[22]. »

Fonds Assemblée nationale du Québec, photographe : W.B. Edwards.
La gestion des édifices par l’Assemblée nationale
À l’automne 1976, Dorval & Fortin soumettent une version condensée de leur projet. L’agrandissement de l’hôtel du Parlement n’y figure plus. Les auteurs préconisent plutôt la restauration des édifices sur une période de 25 ans et évaluent les besoins futurs en locaux administratifs de l’Assemblée nationale. C’est ce plan directeur qui est adopté. L’ensemble des travaux réalisés de 1976 à 1982 se chiffre à 18 millions de dollars, dont près de 16 millions pour le seul hôtel du Parlement[23].
En chemin, les autorités de l’Assemblée constatent ne pas savoir s’il est de la prérogative du président « d’assurer une protection efficace de l’hôtel du Parlement contre d’éventuels mauvais travaux de réparation ». Un premier noyau d’expertise sera néanmoins constitué au sein du Service de l’accueil de l’Assemblée afin d’analyser les propositions de restauration du MTPA et d’en suggérer de meilleures[24]. Ce service est également mieux placé que le MTPA pour déterminer quand entreprendre des travaux en tenant compte du calendrier parlementaire et de l’achalandage touristique[25].
En 1981, le ministre Alain Marcoux (l’un des successeurs de Tetley) affirme que son ministère veut être davantage proactif afin de « prévoir les demandes de nos clients pour pouvoir augmenter la satisfaction[26] ». L’idée de transférer à l’Assemblée la gestion des cinq édifices ne cesse cependant de progresser[27]. « Cela me semble tellement aller de soi que je comprends mal que ce ne soit pas comme cela, affirme le président Richard Guay en septembre 1983. Il est aussi élémentaire qu’elle récupère aussi l’autorité sur l’aménagement de ses propres murs[28]. » C’est chose faite l’année suivante quand le gouvernement confie la gestion de trois des cinq édifices à l’institution[29]. L’administration des deux autres lui sera transférée au cours des années suivantes.
Pour l’Assemblée, il est plus avantageux de gérer elle-même les édifices qu’elle occupe plutôt que de dépendre d’un ministère. Du seul point de vue de l’entretien, elle peut planifier et coordonner efficacement ses propres chantiers en fonction de ses besoins et de ses activités. Au fil du temps, l’institution s’est constituée une équipe spécialisée pour guider les autorités dans la planification et la réalisation de certains travaux. C’est sur ces bases qu’a été conçu et lancé le projet de construction du futur pavillon d’accueil.
- Cet article a déjà fait l’objet d’une publication dans le Bulletin de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, vol. 45, no 1, 2016, p. 16-23.
- Du nom de son président, le sénateur du Michigan James McMillan. Le titre du rapport de cette commission est Report of the Senate Park Commission. The Improvement of the Park System of the District of Columbia. [retour]
- John R. Wennersten, The Historic Waterfront of Washington, D. C., Charleston, The Historic Press, 2014. [retour]
- Luc Noppen et Lucie K. Morrisset, Québec de roc et de pierres : la capitale en architecture, Québec, Multimondes-Commission de la capitale nationale, 1998, p. 105-106. [retour]
- « Les bâtisses du parlement de Québec », L’Action catholique, 20 juin 1922, p. 10. Nous n’avons trouvé aucun renseignement au sujet de cet homme. [retour]
- L. Noppen et L. K. Morrisset, op. cit., p. 106. [retour]
- À la fin de la construction de l’édifice en 1886, la Chambre compte 65 députés, mais elle est assez grande pour ajouter de futurs sièges. [retour]
- Il ne s’agit que d’une responsabilité de gestion et d’entretien. La Couronne en est propriétaire. [retour]
- « Tour moderne dans la cour du parlement », Le Soleil, 23 juin 1976. [retour]
- Ministère des Travaux publics et de l’Approvisionnement, Dorval et Fortin, Programme & proposition d’aménagement. Résumé du rapport préliminaire, Québec, 1976, p. 13-17. [retour]
- Ibid., Annexe 1, p. 20. [retour]
- Ibid., p. 26-27. [retour]
- Selon le rapport, la Bibliothèque de l’Assemblée nationale aurait été déménagée dans l’édifice André-Laurendeau. À la même époque, un autre rapport recommande plutôt pour la Bibliothèque la construction d’un nouvel édifice dans l’actuel parc de la Francophonie. Voir « Édifice Pamphile-Le May » dans l’Encyclopédie du parlementarisme québécois. [retour]
- Ministère des Travaux publics et de l’Approvisionnement, Dorval et Fortin, op. cit., p. 24 et 27. [retour]
- Ibid., Annexe 1, p. 26. [retour]
- Ibid., p. 29-30. [retour]
- Ibid., p. 32. [retour]
- Ibid., p. 37. [retour]
- Journal des débats de l’Assemblée nationale, 12 mai 1976, p. B-1850. [retour]
- Ibid., 22 juin 1976, p. 1675. [retour]
- Loc. cit. [retour]
- Ibid., p. 1676. [retour]
- Ibid., p. 1677. [retour]
- Ministère des Travaux publics et de l’Approvisionnement, Rénovation et restauration des anciens édifices de la colline parlementaire. Résumé de l’état du dossier en mai 1982, Direction générale de la gestion immobilière, 30 mai 1982, p. 4. [retour]
- Note de Géraldine Perreault à André Beaulieu, 13 mai 1977. [retour]
- Francine Hudon, « Notes concernant la restauration du vestibule, du hall, de l’escalier et des antichambres de l’édifice du Parlement », 2 juillet 1980. [retour]
- Débats de l’Assemblée nationale, 12 juin 1981, p. B-1384. [retour]
- « Chambardement sur la colline parlementaire », Journal de Québec, 8 septembre 1983. [retour]
- « Richard Guay : il y a crise du logement dans les locaux centenaires de l’Assemblée », Le Devoir, 20 septembre 1983. [retour]
- Il s’agit de l’hôtel du Parlement et les édifices Pamphile-Le May et Honoré-Mercier. [retour]